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26 juillet 2016

Plantes médicinales et personnes de 3ème âge

0
Recherche privée n°003
Mars, 2015.
AGANZE CIMUSA Valentin.
Technicien de développement rural.
Chercheur indépendant en gestion
des risques et des catastrophes naturelles et anthropiques.
aganzecimusa@yahoo.fr, valentinaganze2@gmail.com
Copyright
Opportunités d’enseigner les plantes médicinales dans les écoles secondaires et analyse des préférences alimentaires des personnes de troisième âge (plus de 60 ans) dans la ville de Bukavu cas de la commune d’Ibanda.
1
INTRODUCTION
Aujourd’hui, le recours à l’utilisation des plantes médicinales pour soigner certaines maladies prend un grand envol notamment dans les pays du nord pour particulièrement traiter les déséquilibres causés par les alimentations de la vie moderne.
En même temps que ces dernières sont recherchées, elles sont encore menacées d’élimination partielle ou totale dans nombre de coins du monde. Pourtant, l’exploration du monde a permis de découvrir la richesse de la biodiversité planétaire. Mais la croissance économique basée sur la surexploitation des ressources naturelles et la destruction des plantes médicinales en forêt a permis à l’homme d’asseoir sa domination sur le règne végétale. Elle pourrait, à l’avenir, se retourner contre lui. L’empêcher de se soigner, se nourrir ou même tout simplement d’exister.
Les plantes servent même à soigner la majorité de la population mondiale. Or, la surexploitation des ressources végétales, la transformation des paysages, la pollution et la déforestation bouleversent l’équilibre écologique planétaire. L’utilisation des plantes médicinales à grande échelle menace la biodiversité du fait d’une surexploitation des plantes servant à la fabrication des phyto médicaments et d’autres produits naturels utilisés pour les soins de santé. Ces plantes peuvent conduire à l’extinction d’espèces menacées et à la destruction d’habitat et des ressources naturelles (Internet Google).
L’exploration rapide des zones naturelles, au XIXe et XXe Siècle en Afrique entier, a permis aux scientifiques de découvrir des milliers des espèces végétales inconnues. On en découvre même aujourd’hui au Tchad. Mais ces écosystèmes fragiles sont sous la perpétuelle menace de la déforestation, la pollution et l’érosion des sols.
La disparition d’une seule espèce de plante médicinale peut entrainer la disparition de tout un milieu naturel.
2
Chaque année l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) publie la liste rouge des espèces animales ou végétales les plus menacées de la planète. En 2011 elle annonce dans un communiqué publié le 10 novembre, et souligne une menace bien plus inquiétante pour l’homme : celle qui pèse sur les plantes médicinales utilisées pour le traitement du cancer (WWW.google.fr.)
Les plantes médicinales représentent une opportunité pour les communautés de la province du Sud-Kivu en général et en particulier celles de la ville de Bukavu et plus précisément celles de la commune d’Ibanda. D’où, pour les protéger, il s’avère d’impérieuse nécessité de développer certains mécanismes d’appel à la conscience de chacun afin que ces dernières ne subissent pas de l’extinction.
Eu égard à ce qui précède, une seule question a guidée notre recherche :
 Est-il possible d’instaurer le cours des plantes médicinales dans les écoles secondaires de la commune d’Ibanda ?
0.1. HYPOTHESE DE TRAVAIL
Au regard à la question posée dans notre problématique, nous nous sommes proposé la réponse suivante :
 La sensibilisation préalable des éducateurs (enseignants) sur les plantes médicinales rendrait très opportun l’enseignement de ces dernières dans les écoles secondaires de la commune d’Ibanda.
0.2. OBJECTIF
 Déterminer les possibilités d’inscrire dans le programme d’enseignement secondaire le cours sur les plantes médicinales.
Les personnes de 3ème âge sont des personnes qui ont aussi des préférences alimentaires dont on a le devoir de découvrir.
Pour ce faire, nous abordons dans la deuxième partie de ce travail, les points sur les préférences alimentaires pour les personnes de troisième âge dans la commune d’Ibanda.
3
1. BREVE PRESENTATION PHYSIQUE DE LA ZONE D’ETUDE
Les différentes données portant sur la situation géographique, et l'organisation politico administrative de la commune d'Ibanda, ont été puisées dans son rapport annuel de 2013 n°410/140/171/BUR/BGM-IBD/2014.
2.1 : Renseignements généraux
A. De la Création
La commune d'Ibanda est l'une des trois communes qui composent la ville de BUKAVU. Elle a été créée à l'époque coloniale par l'arrêté collectif n° 111/20 du 03.10.1958.
B. Situation géographique
. Limites territoriales
Elle est limitée :
- à l'Est par la rivière Ruzizi qui constitue la frontière avec la République Rwandaise ;
- à l'ouest par la rivière Kawa qui la sépare de la commune de Kadutu ;
- au Nord par le lac Kivu ;
- au Sud par le quartier Cahi de la commune de Bagira et le groupement Mudusa dans le territoire de Kabare.
2.2. Coordonnées géographiques
- La latitude est de 2°30sec Sud et de longitude de 26°5sec Est.
- L'altitude moyenne est de 1612 mètres.
- Sa superficie est de 11,57 Km².
4
C. Données géographiques
. Types de climat : Le climat est tempéré de montagne avec deux saisons, une sèche s'étendant généralement sur 4 mois et une pluvieuse s'étendant sur 8 mois. La température moyenne varie entre 22° et 27° C.
2.2.1. Climat
La commune d'Ibanda se trouve dans un climat du type tropical humide tempéré par altitude. La température moyenne annuelle est de 20.5°C.
Les maxima absolus varient entre 28.2°C et 31°C au début de la saison des pluies
Les minima absolus varient entre 9.9°C et 13°C, pendant la saison sèche et rarement inférieure à 10°C.
Cette pluviosité a des conséquences dans le processus de la dégradation de la commune : accumulation des boues dans les rues, creusement des rigoles et nids des poules, ravins, bref érosion.
La saison sèche dure 3 mois (Juin e Août) et la saison de pluies couvre le reste des mois.
Le mois le plus chaud est celui de Juillet avec 21°C et le mois le moins chaud est celui de Mars dont la température atteint 17.8°C.
Quand à la saison des pluies, les mois les plus pluvieux sont ceux de Mars, Avril et Novembre avec respectivement 168.8 mm, 192.5 mm et 176 mm d'eau /an. Le tableau ci après présente l'indice de l'aridité dans la ville de Bukavu.
5
Tableau N° 1 : l'indice d'aridité pour la station de la ville de Bukavu.
Mois
% pluies
T°C
Précipitation
Indice d'aridité
Nature des mois
Janvier
63.9
19.2
133.0
53.3
Très humide
Février
10.8
20.3
154.7
62.0
Très humide
Mars
68.9
19.9
158.5
63.6
Très humide
Avril
73.5
20.0
137.1
55.0
Très humide
Mai
48.4
19.8
86.0
34.7
Humide
Juin
18.7
19.7
17.3
6.9
Très sec
Juillet
10.5
20.4
86.9
5.2
Très sec
Août
11.9
21.4
23.3
9.1
Très sec
Septembre
46.8
21.4
102.4
39.0
Humide
Octobre
67.2
24.4
138.9
53.5
Très humide
Novembre
80.0
19.2
178.7
72.0
Très humide
Décembre
52
20.2
1363.4
43.22
Très humide
Source : Rapport annuel de la commune d’ibanda 2013.
. Nature du sol : Sol argileux glissant lorsqu'il y a pluie et poussiéreux pendant la saison sèche.
2.2.2. Relief
La commune d'Ibanda loge dans le bassin d'effondrement Est Africain appelé Eastern Valley du Graben. Ce relief est ainsi accidenté et on trouve des pentes de 30 à 40%. L'altitude moyenne au niveau du lac, est de 1460m le point le plus bas ; et le point le plus haut se trouve à une altitude de 1600 m, au niveau du terrain de l'EDAP/ISP.
Les pentes de plus de 20% devraient être réservées aux couvertures végétales et au reboisement.
6
Le relief est accidenté car il présente beaucoup de pentes abruptes qui sont impropres aux constructions des maisons et à l'agriculture. C'est le cas du flanc Elakat dans le quartier Ndendere, Mbeke dans Panzi et Ruzizi/Sominki dans le quartier Nyalukemba. Ces sites ont été désignés par l'autorité pour être reboisés. Malheureusement, les plantules qui y sont piquées sont détruites chaque année par des constructeurs et cultivateurs qui y construisent des maisons d'habitation et y pratiquent des activités champêtres de façon anarchique.
. Renseignement sur le sous sol : La commune a avoué ne disposer d'aucun renseignement sur le sous sol vu que la Division provinciale de mines n'a pas encore fourni des données y relatives.
. Kilométrage des routes vitales : Les routes vitales ont une longueur de 42,77km dont 30,760 Km asphaltés et 12,018km en terre. Toutes ces 2 catégories de route sont en état de dégradation très avancées. Toutefois on peut constater la réhabilitation et l'asphaltage de certaines routes, telle que le tronçon routier allant de la place Mulamba au marché de Nguba...
. Végétation dominante : végétation de montagne
. Hydrographie : On peut voir :
- Le lac Kivu au Nord
- La rivière Kawa séparant la commune d'Ibanda de celle de Kadutu
- La rivière Mukukwe qui prend sa source dans le quartier Ndendere et se jette dans la rivière Ruzizi en passant par le quartier Ndendere ;
· La rivière Ruzizi qui est un émissaire du Lac Kivu.
. Population : Au 31 décembre 2013 la population de la Commune d'Ibanda était de 283.807habitants dont 283.119 congolais et 688 étrangers.
Ainsi les langues locales couramment parlées sont le Mashi et le Kilega à coté du Swahili qui est une des langues Nationales de la RDC. Le Français et le Lingala sont aussi couramment parlés dans certains coins de la commune.
7
Tableau n° 2 : Statistique de cette population au 31 décembre 2013
Catégories
Nationaux
Etrangers
Hommes
58.552
201
Femmes
65.179
17
Filles
85.485
-
Garçons
26.828
-
TOTAL
283.119 âmes
688 âmes
Source : Rapport annuel de la commune d'Ibanda de 2013.
. Les principales activités économiques : Le commerce en gros et en détail constitue la principale activité économique ainsi que la pêche observée sur le lac Kivu. S’agissant du commerce il est devenu une grande activité la population du au non paiement de salaire qui a amené plusieurs personnes à s’auto employées dans les secteurs économiques. leurs activités sont indépendantes et se trouve dans le secteur informel plus précisément dans le commerce de gros et demi gro.la commune d’Ibanda comprend 3 marchés dont : Feu rouge, Nyawera, Nguba ainsi que plusieurs marchés pirates.
. Cultures pratiquées : La commune d'Ibanda n'est pas une commune à vocation agricole. Toute fois de champs de mais, manioc, patates douces, colocases, légumineuses tels que les haricots, chou, amarante...sont entretenues dans certains coins de la commune. Ces cultures sont fort malheureusement en voie de disparition de suite de la dégradation du sol d'une part et les problèmes liés au manque d'engrais et des semences améliorées.
. L’élevage Est peu développé par manque d’espace vert le type le plus pratiqué est celui du petit bétail (volaille, ovins, caprins, caniculaires et pors). La commune d’Ibanda ravitaillée en viande par les territoires voisins, Masisis, Klehe,… et le Rwanda.
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. Pèche
Celle-ci est assumée par les pécheurs artisanaux sur le lac Kivu et la rivière RUZIZI. La commune reçoit une quantité considérable de poisons d’uvira, du Nord Kivu et d’ailleurs afin de satisfaire à ses besoins vitaux.
. Industrie Artisanat
Dans le commune d’Ibanda, on peut citer quelques entreprises comme :
- Le groupe GINKI : Produit les matelas
- Mugote : Produit l’eau minérale
L’artisanat reste encore informel et occupe une place de choix. Il est dominé par la coupe et couture, l’ajustage, savonnerie et une diversité de Bijouteries.
. Transport
Le transport routier est peu praticable, est assuré à 60% par des transporteurs privés.
. Donnees socio-culturelles
- Sociales
La commune d’Ibanda reste le centre interethnique par excellence pour de raison multiples. Plus de 75% de la population travaille chez l’Etat ou chez les privés.
Tableau n° 3 : REPARTITION DES TRAVAILLEURS PAR SECTEUR
Secteur
Nombre d’entreprises
Nombre des travailleurs
Secteur Public
55
4371 sous statut
Secteur Privé
89
38726
Total
144
74037
9
Source : Statistiques des travailleurs de la ville de Bukavu ONEM Office National d’emploi, 2008. Le secteur privé occupe un nombre élevé des travailleurs par rapport au secteur public. Ceci s’explique par la situation du mauvais traitement de l’Etat Congolais, aux travailleurs. Ces gens ont quitté les secteurs publics pour aller chez les privés où ils peuvent trouver un meilleur revenu afin de répondre à leur service.
. Education
La Commune d'Ibanda compte plusieurs écoles primaires et secondaires qui sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Tableau N° 4 : Les infrastructures scolaires de la commune d'Ibanda
Ecoles
Primaires
Secondaires
Effectif total
Ecoles officielles
9
6
15
E.C.C.
10
7
17
E.C.P.
18
14
32
E.C.K.
5
3
8
E.C.I.
1
1
2
Ecoles privées
45
31
76
TOTAUX
88
62
150
Source : Rapport de la sous division de l'E.P.S.P. Sud-Kivu 2013.
Commentaire : Ce tableau révèle que la commune d'Ibanda compte en moyenne 150 écoles dont 88 écoles primaires et 62 écoles secondaires sans compter les écoles maternelles.
En effet outre ces écoles primaires et secondaires la Commune regorge en elle plusieurs institutions d'enseignements supérieurs et universitaires.
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1.3. Organisation politico administrative.
La Commune d'Ibanda est l'une de trois entités administratives que compose la ville de Bukavu : Ibanda, Bagira et Kadutu. Elle est sous l'abri de l'administration publique et se trouve diriger par un bourgoumestre. Elle compte en son sein 3 quartiers à savoir : Nyalukemba, Ndendere et Panzi.
Tableau N°5 : Subdivision Administrative de la Commune d'Ibanda.
Quartiers
Cellules
Avenues
NDENDERE
NYAMOMA
E.P. Lumumba, Bohozo, Kasavubu, Desport, Boulevard du Lac, Kibali, Tombwe-M'MASA
RUZIZI
Lumumba, Saio, Mahenge, Kasaï, de
l'Athenée, Ulindi, Elila, des Ouvriers
MANIEMA
De la Presse, de la Poste, Kindu, Maniema, de la Cathédrale, Mbaki
MUHUNGU 1er
Giamba, des anciens combattants, la voix du Congo
MUHUNGU 2é
Météo, Télécom I et II
KIBOMBO
Jean Charles Magabe I et II, Munganga
ROUTE D'UVIRA
Route d'Uvira I, II, III et IV
MUKUKWE
I.S.G.A, SINELAC, ISECOF, Stade I et II, I.S.P.
NYALUKEMBA
IRAMBO
Cercle hyppique I et II, Camp SNEL, Paysage I, II, III, IV et V, Irambo
NYAWERA
Hippodrome, Fizi, Nyawera, Mimoza, du
Gouverneur, Résidence
NGUBA
Cimetière, Ikanga, Ruzizi, Milima
11
MUHUMBA Ier
Muhumba, kabare,, du lac,, Idjwi, Semliki,, Goma, Panzi, Mwenga
MUHUMBA II
Du lac, du Plateau, Tanganyika, Muhumba
PANZI
MAJOR VANGU
Ciherano, Gihamba, Commerciale, Kahuzi,
Kimbangu
MBAKI
Karisimbi, Maendeleo, Virunga, Mbaki,
Longongi, Kaziba
KAZAROHO
Kazaroho, Elila Nord et Sud, Mponzi, Nduba, Ntaitunda, Umoja, Kakono.
MULENGEZA Ier
Mulungulungu, Mulume Munene, Kamagema, Mulamba
MULENGEZA II
Mbogo, Biega, Bichumbi, Tubimbi,
MUSHUNUNU
Miruho, Mushununu, Mulamba, Lemera
Source : Rapport de la Mairie de Bukavu 2013.
2. ASPECTS METHODOLOGIQUES
3.1. Méthodes, Techniques et durée de l’étude
Pour qu’un travail scientifique ait un niveau rationnel acceptable, il doit reposer sur une méthodologie appropriée. Celle-ci sous-tend trois dimensions notamment : L’approche de collecte des données, les techniques de collecte et d’analyse des données et enfin, la méthode d’explication.
L’arrangement hiérarchique de ces trois dimensions, font de temps à autre objet des débats entre scientifiques. Les points de vue relativistes alignent souvent la majorité car, dit-on, la valeur d’une méthodologie de recherche
12
dépend inévitablement des objectifs de recherche et des résultats attendus et atteints.
Dans le présent travail, la méthode analytique et la technique documentaire et celle par questionnaire d’enquête ont été utilisées pour nous permettre d’appréhender les positions des enseignants quant à la thématique sous la sélecte pour vérifier notre hypothèse. Pendant une durée de deux mois et demi (de novembre 2014 à mi-janvier 2015) notre recherche a été effectuée.
3.2. Détermination de l’échantillon et traitement des données
L’importance étant donnée aux plantes médicinales compte tenu de leurs propriétés médicamenteuses très avérées, la connaissance théorique et pratique de ces dernières se révèle de grande envergure pour toutes les filières de la vie scolaire.
Cela étant, nous avons évité de ne nous limiter que sur les institutions organisant les sciences sociales, car en effet, tout est social.
Ainsi pour fixer notre population d’enquête, l’Echantillon Aléatoire à Stratification Proportionnelle qui est une proportion au prorata des effectifs a été la technique de fixation utilisée.
Aléatoirement nous nous sommes proposé d’interroger le 5% de la population d’étude (enseignants des écoles secondaires d’Ibanda) dont le nombre total du personnel d’établissements s’élève à 2480.
D’où 124 personnes reparties par institutions (2) ont été interrogées.
Le logiciel Excel a facilité notre dépouillement.
2.3. Présentation, commentaires et interprétations des résultats de l’enquête
13
2.3.1. CARACTERISTIQUES DE L’ECHANTILLON
Tableau 6 : Répartition des enquêtés selon les tranches d’âges Effectifs %
25 à 30 ans
45
36,2
31 à 35 ans
31
25
35 à 40 ans
2O
16,1
41 à 45 ans
10
8,2
Plus de 45 ans
18
14,5
Total
124
100
Au vu de ce tableau, nous constatons que 36,2% de nos enquêtés sont de tranche d’âges comprise entre 25 et 30 ans ceci pouvant s’expliquer par la majorité démographique de cette tranche d’âge dans les écoles secondaires d’ibanda. La tranche modique reprend la population dont l’âge varie entre 31 et 35 ans représentant ainsi 25%, 16,1% sont de 35 à 40 ans, 8,2% sont de 41 à 45 ans et 14,5% est de l’âge de plus de 45 ans.
Tableau 7 : Répartition des enquêtés selon le sexe Sexes Fréquences %
Masculin
71
57,2
Féminin
53
42,8
Total
124
100
Ce tableau fait remarqué que la plus part de nos enquêtés sont de sexe masculin et représente 57,2 % de l’échantillon. La minorité de nos enquêtés est constituée des personnes de sexe féminin représentant 42,8 %. Cela pouvant s’expliquer non seulement par la majorité d’hommes dans la carrière enseignante mais aussi et surtout par l’acceptation libre et aisée des hommes de répondre à notre questionnaire.
Graphiques n° 1 : Ages et sexe des enquêtés
Ages
31 à 35 ans
35 à 40 ans
41 à 45 ans
Plus de 45 ans
Sexe
Féminin
14
Ces graphiques expliquent les éléments dûment inscrits dans les tableaux 6 et 7.
2.3.2. DEPOUILLEMENT PROPREMENT DIT
Tableau n°8: Ancienneté dans la carrière enseignante
Réponses
Fréquences
%
1 à 5 ans
41
33,01
5 à 10 ans
39
31,4
11 à 15 ans
16
13
Plus de 15 ans
28
22,5
Total
124
100
Graphique n°2 :
Ce tableau et ce graphique montrent le degré d’ancienneté des enseignants de la commune d’Ibanda dans la carrière enseignante, il se révèle que 33% du nombre d’enseignants est d’ancienneté allant de 1à 5 ans et 31,4% l’ancienneté allant de 5 à 10 ans, 11 à 15ans représente 13% et l’ancienneté qui va jusqu’à plus de 15 ans représente 22,5%. Ces anciennetés peuvent être dues à la différence d’années de création d’écoles dans la commune d’Ibanda.
pourcentages ; 1 à 5 ans ; 33,01
pourcentages ; 5 à 10 ans ; 31,4
pourcentages ; 10 à 15 ans ; 13
pourcentages ; Plus de 15 ans ; 22,5
Ancienneté
5 à 10 ans
10 à 15 ans
Plus de 15 ans
15
Tableau n°9: Information sur les plantes médicinales
Réponses
Fréquences
%
Oui
111
89,5
Non
13
10,5
Total
124
100
Graphique n°3 :
Il ressort de ce tableau et graphique que 89,5% des enseignants acceptent avoir une information sur les plantes médicinales. Par rapport au questionnaire d’enquête, ce nombre est trop élevé parce que les enseignants disent l’avoir reçue à travers la radio, la sensibilisation par des maisons phyto-thérapeutiques, la télévision et à travers les autres personnes intéressées par les plantes médicinales.
10,5 est le pourcentage d’enseignants qui disent n’avoir pas été informé (depuis qu’ils enseignent) sur les plantes médicinales. Ce score modique peut être dû nous présumons d’une part à la négligence de ces enseignants à s’informer sur les plantes médicinales, au désintéressement et la moindre ancienneté de d’autre part.
Par ailleurs, ces derniers pensent que les plantes médicinales existent quand-même et peuvent avoir un pouvoir guérisseur.
pourcentages ; Oui; 89,5
pourcentages ; Non; 10,5
Information
Non
15
Tableau n°10 : Connaissance des plantes médicinales et leurs apports pour la santé du corps humain (maladies qu’elles soignent) par les enseignants
Réponses

Noms scientifiques
Noms vernaculaires
Partie utilisées
Maladies soignées
Fréquences/ Total sur 124
%
1.
Vinca rosea
Carosa
Feuilles
-Diarrhée
-Maux de ventre par verminose
52
41,9
2.
Aloe vera et Ferox
Cigaka ou Cigembegembe
Feuilles
- Maux de ventre
-Plaie
-Teigne tondante
-Hémorroïde
112
90,3
3.
-
Kashisha
Feuilles et fleurs adultes
-Anémie et purification du sang
- Blessures
92
74,1
4.
Corica papaya
Papeyer
Feuilles et racines
-Antidote poison
-Maux de ventre
-Infection vaginale
72
58
5.
Tredenia riparia
Mutuzo
Feuilles et écorces
-Toux
- Gales
109
87,9
6.
-Physalis peruviana
Mbuma
Feuilles et fruits
-Maux de ventre
49
39,5
7.
Persea americana
Avocatier
Ecorces, Feuilles et racines
-Tension
-Lavement de ventre
81
65,3
8.
Psidium guajava
Goyavier
Ecorces, Feuilles et Racines
- Maux de ventre
- Infection pulmonaire légère
95
76,6
9.
Maesopsis
-
Ecorce
- Antidote poison
38
30,6
10.
Mangifera indica
Manguier
Ecorces et feuilles
- Maux des dents
73
58,8
16
11.
Passiflora
Maracuja
Feuilles et racines
- Prévention du paludisme
101
81,4
12.
Cymbopogon citratus
Citronnelle
Feuilles
- Ouverture des voies respiratoires
117
94,3
13.
Euphorbia tirucalli
Karhoza
Rameaux
- Toux
99
79,8
14.
Citrus limon
Citronnier
Feuilles, fruits mûrs et verts, zestes
- Toux
- Bronchite
- Fièvre
- Rhume
81
65,3
15.
Allium sativum
Ail
Caïeux
- Brûlures, diabète, coliques abdominaux
108
87
Graphique n°4 : Les plantes médicinales connues par les enseignants de la commune d’ibanda et les maladies qu’elles soignent
Pourcentages ; Vinca rosea; 41,9
Pourcentages ; Aloe vera et Ferox; 90,3
Pourcentages ; -; 74,1
Pourcentages ; Corica papaya; 58
Pourcentages ; Tredenia riparia; 87,9
Pourcentages ; -Physalis peruviana; 39,5
Pourcentages ; Persea americana; 65,3
Pourcentages ; Psidium guajava; 76,6
Pourcentages ; Maesopsis; 30,6
Pourcentages ; Mangifera indica; 58,8
Pourcentages ; Passiflora; 81,4
Pourcentages ; Cymbopogon citratus; 94,3
Pourcentages ; Euphorbia tirucalli; 79,8
Pourcentages ; Citrus limon; 65,3
Plantes médicinales connues des enseignants
Aloe vera et Ferox
-
Corica papaya
Tredenia riparia
-Physalis peruviana
Persea americana
Psidium guajava
Maesopsis
Mangifera indica
Passiflora
17
Ci-haut, le tableau et graphique ressortent la connaissance des plantes médicinales par les enseignants de la commune d’Ibanda et l’apport de ces dernières à la santé humaine, les parties utilisées pour leur efficacité.
En effet, nous ne reprenons que le score de connaissance de certaines plantes médicinales données par les enseignants de la commune d’Ibanda. Le vinca rosea est connu à un degré de 41,9%, l’Aloe vere et ferox à 90,3%, le kashisha à 74,1% et à 58%, 87,9%, 39,5%, 65,3%, 76,6%, 30,6% , 58,8%, 81,4%, 94,3% , 79,8%, 65,3% respectivement pour le Corica papaya, Tredenia rirapia, le Physalis peruviana, le Persea americana, le Psidium guajava, le Maesopis, le Mangifera indica, la Passiflora, le Cymbopogon citratus, l’Euphorbia tirucalli, Citrus limon. Le grand score est collé aux Aloes pour autant que ces plantes soient les plus utilisées dans des petites attaques telles que les plaies, la teigne…
Tableau n°11 : Courage d’enseigner aux élèves la nécessité des plantes médicinales connues des enseignants
Réponses
Fréquences
%
Oui
84
67,7
Non
40
32,3
Total
124
100
Graphique n°5 :
Pourcentages ; Oui; 67,7
Pourcentages ; Non; 32,3
Courage d'enseigner
Oui
Non
18
Le tableau et le graphique ci-haut représente à 67,7% les enseignants qui disent avoir un moment eu le courage d’enseigner la nécessité des plantes médicinales en les brossant très succinctement dans les classes des degrés moyens et terminaux de l’école secondaire.
Les enseignants qui disent « Non » et dont le pourcentage s’élève à 32,3 prétendent n’avoir rien à voir avec les plantes médicinales dans les enseignements de l’école secondaire pour autant que tout le monde néglige les propriétés des ces plantes. Pour eux, ils faut d’abord commencé par la conviction de la masse populaire (Enseignants et Enseignés) des bénéfices majeurs pouvant être tiré des plantes médicinales si et seulement si elles sont bien usitées.
Tableau n°12 : Existence des cours dispensés qui soient connexes aux enseignements des plantes médicinales
Réponses
Fréquences
%
Oui
96
77,4
Non
28
22,6
Total
124
100
Graphique n°6 :
Les données chiffrées de ce tableau et graphique soulignent à 77,4% l’existence des cours dispensés qui sont connexes aux enseignements des plantes médicinales aux écoles secondaires. Les enseignants ayant dis Oui, soutiennent leur réponse en citant les cours suivants qui touchent un peu sur les plantes médicinales, il s’agit entre autres de : le Secourisme, l’Hygiène et Assainissement, l’Introduction aux sciences sociales et la géographie aussi bien dans des sciences sociales que dans des d’autres
pourcentages ; Oui; 77,4
pourcentages ; Non; 22,6
Existence des cours connexes
Non
19
sciences. Or tout est social. Donc ces cours peut-être applicables dans toutes les sciences.
Ceux qui disent « Non » font un score de 22,6%. Ceci peut être du à la non fixation dans les idées des enseignants de ce qu’on peut appeler connexe à X élément de la vie ou carrément qu’ils n’en connaissent guère.
Après avoir fourni beaucoup d’explications à ceux qui ont dit « Non », ils ont enfin pensés que les possibilités d’enseigner les plantes médicinales peuvent être élevées à condition que les moyens suivants soient réunis : les manuels bien faits ayant trait aux plantes médicinales prêtes, les séminaires à répétition organisés,...
Tableau n°13 : Avantages de long terme à dispenser les cours des plantes médicinales
Réponses
Fréquences
%
- Se soigner sans perdre beaucoup d’argent (Assurer l’économie stable de la famille)
78
62,9
- Utilisation des produits naturels (non souillés par multiples conditionnements des usines)
11
9
- Savoir manger équilibré
3
2,3
- Secours du malade en pleine forêt ou loin des structures sanitaires
32
25,8
Total
124
100
20
Graphique n°7 : Avantages à long terme
Les personnes interrogées de manière particulière montrent que la connaissance manifeste des plantes médicinales donnent les avantages suivants : à 62,9%, les enquêtés évoquent que se soigner sans perdre beaucoup d’argent est le premier avantage, il est respectivement suivi par la connaissance de l’utilisation des produits naturels à 9%, savoir manger équilibré à 2,3% et le secours du malade en pleine forêt ou loin des structures sanitaires à 25,8%. Ces avantages s’avèrent être de grande envergure pour autant qu’ils sont plausibles.
Le 62,9% se justifierait par fait que, nos populations pauvres recourent effectivement aux plantes médicinales pour se soigner sans beaucoup d’heurts perceptibles par elles.
Tableau n° 14 : Quelques inconvénients qui peuvent ressortir des enseignements des plantes médicinales aux écoles secondaires
Réponses
Fréquences
%
- Pas de dose fixe/défaut de dosage
76
61,2
- Utilisation abusive et illicite
31
25
- Pas de pratique réelle ni chez les élèves ni nous enseignants
17
13,8
Total
124
100
Graphique n°8 :
pourcentages ; Se soigner sans perdre beaucoup d’argent ; 62,9
pourcentages ; Utilisation des produits naturels ; 9
pourcentages ; Savoir manger équilibré ; 2,3
pourcentages ; Secours du malade ; 25,8
Utilisation des produits
naturels
Savoir manger équilibré
Secours du malade
21
Les inconvénients énoncés dans ce tableau et graphique sur les cours des plantes médicinales révèlent que les élèves enseignés peuvent concourir aux surdoses (61,1%), aux usages abusifs et illicites (25%) des plantes médicinales surtout lorsque il n y a pas des pratiques réelles (13,8%) en la matière. Ces détails peuvent s’expliquer par le fait que les élèves peuvent saisir la matière à l’envers et commencé à faire usage anormal des plantes médicinales surtout par manque de pratique réelle précédemment évoquée.
Tableau n° 15 : Propositions pour l’instauration/inscription du cours des plantes médicinales dans les écoles secondaires
Réponses
Fréquences
%
- Suggestion au ministère de l’Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel d’intégrer le cours des plantes médicinales dans le programme national en lui montrant le bien fondé et la valeur de ces dernières
115
92,7
- Formation préalable des enseignants en matière des plantes médicinales
9
7,3
Total
124
100
pourcentages ; Pas de dose fixe/défaut de dosage; 61,2
pourcentages ; Utilisation abusive et illicite; 25
pourcentages ; Pas de pratique réelle ni chez les élèves ni nous enseignants; 13,8
Inconvénients
Utilisation abusive et illicite
Pas de pratique réelle ni chez
les élèves ni nous enseignants
22
Graphique n° 9:
Les données de ce tableau et graphique font ressortir les propositions suivantes faites par les enseignants des écoles secondaires de la commune d’Ibanda pour que les enseignements des plantes médicinales soient effectifs et favoris aux écoles secondaires de la RD Congo :
 Suggestion au ministère de l’Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel d’intégrer le cours des plantes médicinales dans le programme national en lui montrant le bien fondé et la valeur de ces dernières (92,7%) ;
 Formation préalable des enseignants en matière des plantes médicinales à partir des manuels bien faits en la matière (7,3%).
pourcentages; - Suggestion au ministère de l’Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel d’intégrer le cours des plantes …
pourcentages; - Formation préalable des enseignants en matière des plantes médicinales ; 7,3
Titre du graphique
- Suggestion au ministère de l’Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel d’intégrer le cours des plantes médicinales dans le programme national en lui montrant le bien fondé et la valeur de ces dernières
-       Formation préalable des
enseignants en matière des plantes
médicinales
23
ANALYSE DE PREFERENCES ALIMENTAIRES DES PERSONNES DES TROISIEMES AGE (DE PLUS DE 60 ANS, DANS LA VILLE DE BUKAVU), (COMMUNE D’IBANDA).
La proportion des personnes âgées ne cesse de croître dans le Monde.
En 1950, 9 % de la population européenne correspondait aux + de 65 ans.
En 2020, la proportion de cette population aura doublé, et la proportion des + de 80 ans aura quadruplé… (15).
En Belgique, l’Institut national de statistiques publie sa dernière pyramide : les + de 65 ans correspondent à 17 % de la population.
Dans une perspective de promotion de la santé, ajoutons de la vie aux années, ajoutons de la santé aux années et enfin ajoutons les années à la vie , tout en préservant la dignité, l’autonomie, le bien-être, en favorisant la participation, l’intégration et en poursuivant des efforts de prévention, d’éducation et de promotion.
En RD Congo, le nombre des vieillards s’accroit du jour au lendemain à une vitesse non négligeable (3%) ; Ainsi, la proportion de personnes âgées de plus de 60 ans ne doit pas être négligée mais prise en compte dans les planifications aussi bien nationales que locales.
Préalablement à la mise en évidence des besoins de santé, de promotion santé et d’éducation pour la santé des personnes âgées, il est nécessaire d’effectuer un relevé (certes, non exhaustif) des besoins alimentaires rencontrés par les personnes âgées dans la commune d’Ibanda.
Ce travail a pour question de départ : Quelles sont les préférences alimentaires des personnes de troisième âge ?
- HYPOTHESE
A cette question, il se propose l’hypothèse suivante : les personnes de troisième âge dans la commune d’Ibanda préféreraient les aliments légers tels la pomme de terre, la patate douce, la banane plantain, le lait, les poissons, le foufou et les fruits.
- OBJECTIF
Analyser les préférences alimentaires des personnes de troisième âge pour promouvoir leur santé.
24
Echantillonnage
Notons que la même méthode d’échantillonnage utilisée dans la première thématique est celle que nous réutilisons encore une fois dans ce travail.
Il s’agit de l’échantillon aléatoire à stratification proportionnelle (Cfr thème sur les plantes médicinales).
Présentation, commentaires et interprétations des résultats de l’analyse/enquête
Tableau n° : 16 Répartition des enquêtés par tranche d’âge:
Tranche d’âge
Fréquences
Pourcentages
60-65 ans
13
43,4
66-70 ans
10
33,3
71-80 ans
7
23,3
Total
30
100
Graphique n° 10:
Il ressort de ce tableau et graphique que 43,4% de nos enquêtés sont d’âge compris entre 60 à 65 ans, ceux âgés de 66 à 70 ans ont un score de 33,3% et en fin 23,3% regroupe le pourcentage des enquêtés dont l’âge varie entre 71 et 80 ans.
Ce pourcentage le plus élevé se vérifie par le fait que la majorité de personnes de troisième âge dans la ville de Bukavu et particulièrement en commune d’Ibanda sont celles d’âge variant entre 60 et 65 ans. Les autres tranches d’âges restantes ont des scores modiques qui s’expliqueraient par le
Pourcentage ; 60-65 ans; 43,4
Pourcentage ; 66-70 ans; 33,3
Pourcentage ; 71-80 ans; 23,3
Tranche d'âge
60-65 ans
66-70 ans
71-80 ans
25
fait que le plus grand nombre des personnes de troisième âge meurent entre 70 à 80 ans.
Tableau n° 17 : Répartition des enquêtés par sexe :
Sexe
Fréquences
Pourcentages
M
14
46,7
F
16
53,3
Total
30
100
Graphique n° 11:
Ce tableau et ce graphique sur la répartition des enquêtés selon le sexe montrent que la majorité des nos enquêtés sont de sexe féminin et dont le score s’élève à 53,3% contre 46,7% pour les enquêtés de sexe masculin.
Cet écart de score peut être du non seulement au nombre des femmes qui soit élevé par rapport à celui des hommes, mais aussi par l’acceptation volontière des femmes à répondre à nos préoccupations.
DEPOUILLEMENT PROPREMENT DIT
Après dépouillement des données recueillies sur le terrain, voici le tableau qui regroupe tous les aliments (y compris les fruits) dont les personnes de troisième âge se disent préférés.
L’Analyse est faite en tenant compte des tranches d’âges allant de 60 à 80 ans pour ceux-là que nous avons enquêtés.
Pourcentage ; 60-65 ans; 43,4
Pourcentage ; 66-70 ans; 33,3
Sexe
60-65 ans
66-70 ans
26

Ages
Préférences alimentaires
Fréquences/30
%
1
60-65 ans
- Foufou sorgho au lait caillé
- Foufou manioc aux oeufs, les marantes
- Foufou banane aux choux
- Pomme de terre, patate douce, courge, banane plantain au haricot
23
76,6
2
66- 70 ans
- Ignames, bananes plantain, colocase aux arachides
- Foufou manioc, pomme de terre aux entrailles, et aubergine
- Banane plantain, banane à cuire, igname aux arachides traités (KINDAKINDA) et avocat
- Foufou sorgho, fou banane, foufou manioc à la viande
18
60
3
71 – 80 ans
- Colocase au haricot
- Foufou sorgho, foufou manioc, foufou banane au lait caillé
- Banane à cuire au lait de vache
- Banane, igname, colocase aux avocats
- Pomme de terre, foufou manioc aux poissons Salés et poissons frais
20
66,6
4
Fruits à tous et autres épices.
- Orange
- Prune
- Banane,
- ananas,
- pomme
- Avocat
- Ail, tangawizi, et café.
24
80
Tableau n° 18 : Les préférences alimentaires des personnes de 3ième âge dans la commune d’Ibanda
27
Les données de ce tableau sur les préférences alimentaires des personnes de troisième âge mettent en exergue aliments préférés suivants répartis en groupes de quatre et dont chacun après évaluation et mis en commun des éléments de terrain, les pourcentages ont été aussi calculés selon les fréquences :
- Foufou sorgho au lait caillé
- Foufou manioc aux oeufs, les amarantes
- Foufou banane aux choux
- Pomme de terre, patate douce, courge, banane plantain au haricot
- Ignames, bananes plantain, colocase aux arachides
- Foufou manioc, pomme de terre aux entrailles, et aubergine
- Banane plantain, banane à cuire, igname aux arachides traités (KINDAKINDA) et avocat
- Foufou sorgho, fou banane, foufou manioc à la viande
De cet effet, le premier groupe d’aliment est préféré à 76,6%, le deuxième est préféré à 60%, le troisième à 66,6% et le dernier à 80%. Le premier et le deuxième score se justifieraient par la valeur culturelle que ces personnes accordent à ces types d’aliments.
Les fruits disent les personnes de troisième âge, sont des aliments par excellence compte tenu de leur forte teneur en vitamines de divers types. Voilà pourquoi ce type d’aliment est évalué à 80%.
- Orange
- Prune
- Banane,
- ananas,
- pomme
- Avocat
Ail, tangawizi, et café.
76,6%
- Colocase au haricot
- Foufou sorgho, foufou manioc, foufou banane au lait caillé
- Banane à cuire au lait de vache
- Banane, igname, colocase aux avocats
- Pomme de terre, foufou manioc aux poissons Salés et poissons frais
60%
66,6%
80 %
TYPE D’ALIMENTS
SCORES
28
Tableau n° 19 : Accès aux aliments préférés par les personnes de troisième âge.
Réponses
Fréquences
Pourcentages
Donation par nos enfants
11
36,7
Mendicité
13
43,3
Richesse personnelle
6
20
Total
30
100
Graphique 12 :
Les éléments de ce tableau et graphique sur le mode d’accès aux aliments par les personnes de troisième âge, montrent le score le plus grand est penché sur la mendicité à 43,3%. Les tranches modiques reprennent la donation (36,7%) et la richesse personnelle (20%) comme manière d’accès aux aliments. Le plus grand score de mendicité se justifierait par la plus grande majorité de personnes de troisième âge abandonnées par les personnes qui étaient censées leur venir en aide. Le score portant donation se justifierait par les dons que les personnes de troisième âge reçoivent d’une part de leurs enfants et d’autre part de certaines maisons caritatives (Ex. Chez Mama Braf, Tulinde Wazee Wetu,…). L’accès à travers la richesse personnelle serait attribuable aux biens matériels emmagasinés pendant longtemps dans la jeunesse de ces vieux.
pourcentage ; Donation par nos enfants; 36,7
pourcentage ; Mendicité ; 43,3
pourcentage ; Richesse personnelle; 20
Donation par nos enfants
Mendicité
Richesse personnelle
29
Tableau n° 20 : Manquement d’aliments préférés
Réponses
Fréquences
Pourcentages
Oui
19
63,3
Non
11
36,7
Total
30
100
Graphique n°13 :
A 63,3% à travers les données de ce tableau et graphique les personnes de troisième âge disent « Oui » au manque habituel d’aliments qu’elles préfèrent et à 36,7% disent « Non ». Le tableau précédent expliquerait mieux ce score de 63,3% étant entendu que dans la mendicité l’on peut ou ne pas accéder à quelque chose c'est-à-dire qu’on peut ou ne pas recevoir et pour cela on veut mais on ne peut pas. Les personnes ayant dis « Non » seraient peut-être celles qui reçoivent des donations et celles qui ont leurs richesses personnelles. Les ayant dis « Oui » disent encore n’avoir rien comme alternative sauf consommé ce qu’ils trouvent.
Tableau n° 21 : Rôles sanitaires que jouent ces aliments
Réponses
Fréquences
Pourcentages
Redonne la force en cas de perte d’énergie (Cas surtout des fruits)
7
23,3
Améliore la santé en cas de maladie (Sorgho pour la diarrhée)
9
30
Participe à notre Rajeunissement
14
46,6
Total
30
100
Pourcentage ; Oui; 63,3
Pourcentage ; Non; 36,7
Manquement
Oui
Non
30
Graphique n°14 :
Il ressort de ce tableau et graphique que les personnes de troisième âge reconnaissent quand-même une certaine valeur des aliments sur leur santé. C’est ainsi qu’à 46,6% les vieux disent que les aliments leurs rajeunissent, à 23,3% ils redonnent la force en cas de perte d’énergie notamment pour les fruits et à 30% c’est que les aliments améliorent la santé en cas des maladies. Tous ces propos s’expliqueraient d’une part par la constitution énergétique, lipidique… nécessaires des aliments et la qualité de ces aliments d’autre part.
Tableau n° 22 : Pensées sur l’amélioration de la santé à travers ces aliments
Réponses
Fréquences
Pourcentages
Oui
22
73,3
Non
8
26,7
Total
30
100
Graphique n°15 :
Pourcentage; Redonne la force en cas de perte d’énergie (Cas surtout des fruits) ; 23,3
Pourcentage; Améliore la santé en cas de maladie (Sorgho pour la diarrhée); 30
Pourcentage; Participe à notre Rajeunissement; 46,6
Rôles sanitaires des aliments
Redonne la force en cas de perte d’énergie (Cas surtout des fruits)
Améliore la santé en cas
de maladie (Sorgho pour
la diarrhée)
Participe à notre
Rajeunissement
pourcentage; Oui; 73,3
pourcentage; Non; 26,7
Pensées sur l'amélioration de la santé
Oui
Non
31
Les données de ce tableau et graphique montrent que 73,3% de la population enquêtée pensent que les aliments améliorent la santé et 25,7% ne reconnaissent pas aux aliments cette valeur.
Le 73,3% se justifierait par le témoignage quasi unanime (aux vieux) suivant :
Témoignage : En 2012 j’étais malade, je souffrais de certaine carences alimentaires mais en prenant une habitude de consommation des fruits, peu à peu en 2013 vers le mois de Juin, j’ai été guérit. (RAMAZANI, IGUNZA, BUHASHE,…)
Le 25% peut être attribuable à l’ignorance ou à la non reconnaissance de la valeur des aliments.
Tableau n° 23 : Proposition faites aux autorités étatiques par les personnes de troisième âge
Réponses
Fréquences
Pourcentages
Prendre soin de nous
30
100
Total
30
100
De diverses manières (se soucier de nous, avoir de l’intérêt à nous, etc), toutes les personnes de troisième âge (même les riches) en toute unanimité demandent à 100% à l’Etat de pouvoir prendre soin d’eux pendant les derniers moments de leur vie.
32
CONCLUSION
Ce travail portant sur les opportunités d’enseigner les plantes médicinales dans les écoles secondaires et l’analyse des préférences alimentaires des personnes de troisième âge dans la commune d’Ibanda à été pour nous un grand surplus. Au cours de notre travail, nous avons largement parlé des plantes médicinales et des préférences alimentaires des personnes de troisième âge.
Les questions suivantes ont guidées notre travail, il s’agit de :
- Est-il possible d’instaurer le cours des plantes médicinales dans les écoles secondaires de la commune d’Ibanda ? Cfr thématique 1
- Quelles sont les préférences alimentaires des personnes de troisième âge ? Cfr thématique 2
Au regard à ce qui précède, nous avons émis les hypothèses suivantes :
 La sensibilisation préalable des éducateurs (enseignants) sur les plantes médicinales rendrait très opportun l’enseignement de ces dernières dans les écoles secondaires de la commune d’Ibanda (Cfr thématique n°1).
 Les personnes de troisième âge dans la commune d’Ibanda préféreraient les aliments légers tels la pomme de terre, la patate douce, la banane plantain le lait, les poissons, le foufou et les fruits (Cfr thématique n°2).
En lisant avec intérêt notre travail, nous avons remarqués que nos hypothèses ont été affirmés (Tableau n°15 pour la première hypothèse) et le 80% des aliments (fruits) préférés par les personnes de troisième âge sont légers, ce qui affirme notre deuxième hypothèse.
Pour approfondir notre réflexion, la méthodologie utilisée est celle analytique et la technique documentaire et celle par questionnaire d’enquête.
33
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
- Hans Martin Hirt, Konda Ku Mbula et Innocent Balagizi, La médecine naturelle tropicale, traitements, juillet 2006, 48 pages.
- Hans Martin Hirt, Bindanda M’Pia et Innocent Balagizi, La médecine naturelle tropicale : comment se soigner avec les plantes tropicales ; comment fabriquer des médicaments soi-même, octobre 2003, éd 6ème, 159 pages.
- Pamplona Roger, Guide des plantes médicinales, éd Safeliz, vol2, 2001, 795 pages.
- Leon Ambrogi, Guérissez-vous vous-même, 40 Bis, rue de Tolbiac, 75013, Paris, 1983, 114 pages.
- Parlement Français ; Un enjeu majeur face au vieillissement de la population, France 201O.
- D. DOUMONT, A. DECCACHE ; Besoins de santé, de promotion santé et d’éducation pour la santé des personnes âgées in Série de dossiers documentaires, Avril 1999, p3
RAPPORTS
- Rapport annuel de la commune d'Ibanda de 2013.
- Rapport de la sous division de l'E.P.S.P. Sud-Kivu 2013.
- Rapport de la Mairie de Bukavu 2013.
- Statistiques des travailleurs de la ville de Bukavu ONEM Office National d’emploi, 2008.
SITES WEB
- www.google.fr.
- www.google.cd , les personnes de troisième âge dans le monde, consulté le 15 janvier 2015.
34
Table des matières
INTRODUCTION ............................................................................................................................... 1
0.1. HYPOTHESE DE TRAVAIL .............................................................................................. 2
0.2. OBJECTIF ............................................................................................................................. 2
2. BREVE PRESENTATION PHYSIQUE DE LA ZONE D’ETUDE ............................. 3
2.1 : Renseignements généraux ............................................................................................ 3
2.2. Coordonnées géographiques .............................................................................................. 3
2.2.1. Climat ............................................................................................................................... 4
2.2.2. Relief ................................................................................................................................. 5
2.3. Organisation politico administrative. .................................................................... 10
3. ASPECTS METHODOLOGIQUES .................................................................................. 11
3.1. Méthodes, Techniques et durée de l’étude ........................................................... 11
3.2. Détermination de l’échantillon et traitement des données ............................... 12
3.3. Présentation, commentaires et interprétations des résultats de l’enquête ................. 12
3.3.1. CARACTERISTIQUES DE L’ECHANTILLON ............................................................. 13
3.3.2. DEPOUILLEMENT PROPREMENT DIT .................................................................. 14
ANALYSE DE PREFERENCES ALIMENTAIRES DES PERSONNES DES TROISIEMES AGE (DE PLUS DE 60 ANS, DANS LA VILLE DE BUKAVU), (COMMUNE D’IBANDA). .............................................................................................................................................................. 23
- HYPOTHESE .............................................................................................................................. 23
- OBJECTIF ............................................................................................................................... 23
Echantillonnage ............................................................................................................................... 24
CONCLUSION .................................................................................................................................. 32
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................. 33
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE 1 ....................................................................................... 36
QUESTIONNAIRE 2 ................................................................................................................. 38
35
36
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE 1
Thématique: Enquêtes sur les opportunités d’enseigner les plantes médicinales dans les écoles secondaires : quelles sont les limites pour les enseignants ?
Quelles sont les plantes connues et pour quelles maladies ?
Quelles sont les perspectives d’un tel enseignement ? (Dans la commune d’Ibanda).
QUESTIONS POSEES AUX ENSEIGNANTS DES INSTITUTIONS SECONDAIRES CONFONDUES DE LA COMMUNE D’IBANDA (62).
Sexe : ……………….
Age :………………….
1. Quelle est votre ancienneté dans la carrière enseignante ?
1 à 5 ans…… ; 5 à 10 ans…… . ; 10 à 15 ans…….. ; Plus de 15 ans…….
2. Depuis que vous enseignez, avez-vous déjà entendu parler des plantes médicinales ?
Oui……….., Non………..
Si Oui, par quelle voie les avez entendu ?.......................................................
Si Non, imaginez-vous que celles-ci peuvent exister ?.....................................
3. Quelles sont les plantes médicinales que vous connaissez et que connaissez-vous de leurs apports pour la santé du corps humain (Quelles maladies soignent-elles) selon vous ?......................................................................................................
4. Avez-vous déjà pris le courage d’enseigner aux élèves la nécessité des plantes médicinales que vous connaissez ?
Oui……… ; Non……….
Si Oui, à quel degré de l’enseignement le faites-vous ?......................................
37
Si Non quels sont les obstacles/limites auxquels (lles) vous vous heurtez ?................................................................................................................................................................................................................
5. Existent-t-ils des cours dispensés au sein de votre institution qui soient connexes à l’enseignement des plantes médicinales ? Les quels si Oui …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Si Non, pensez-vous qu’il puisse exister des possibilités d’enseigner les plantes médicinales au sein de votre institution ? Comment (Quels moyens) ?
6. Quels sont selon vous les avantages à long terme de dispenser le cours des plantes médicinales aux écoles secondaires ?..........................................................................................................................................................................................................
7. Quels peuvent-être les inconvénients d’un tel cours aux écoles secondaires ?...........................................................................................
8. Que proposez-vous pour instaurer/inscrire le cours des plantes médicinales dans le programme de l’éducation secondaire et le rendre effectifs dans les enseignements à toutes les écoles de la RD Congo?...................................................................................................................................................................................................................
38
QUESTIONNAIRE 2
Thématique: Analyse des préférences alimentaires des personnes de troisième âge (plus de 60 ans) dans la commune d’Ibanda.
QUESTIONS POSEES AUX PERSONNES DE TROISIEME AGE DANS LA COMMUNE D’IBANDA.
Age : ……………….
Sexe :………………….
1. Quels aliments préférez-vous ?
2. Comment accédez-vous aux aliments de votre préférence ?
3. N’y a-t-il pas des moments où vous manquez vos aliments préférés ?
Oui :…………..
Non :…………..
Si Oui, quelle alternative prenez-vous ?
4. Quel rôle joue cet aliment sur votre santé (Selon vous) ?
5. Pensez-vous que la santé peut s’améliorer à travers l’aliment que vous consommez ?
Oui,
Si oui pourquoi ?
Non,
Si nom pourquoi ?
6. Quelle est la proposition que vous pouvez faire tant au gouvernement local que national quant à votre situation ?
 
 
 

 

 

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